Ce sont les récentes manchettes concernant David Fortin. Aussi les billets de P'tit Homme qui m'inspirent ce billet.
Quand mes parents ont cessé de s'aimer ils se sont quittés. En se quittant, l'une est partie avec son sac de deux enfants tandis que le père pleurait sous sa carapace. Mon frère allait à la garderie tandis que moi, je me voyais me faire trimbaler d'école en écoles.
Petit nouveau oblige, j'ai été victime d'intimidation dès ma cinquième année du primaire. Ça s'est stoppé en sixième. Trois écoles primaires en deçà d'un an et demi, ça vous forge une carapace!
Les premières fois, c'était par un pauvre type qui avait vu son père mourir devant ses yeux, électrocuté en essayant de poser une corde à linge. Terry Alfonso qu'il s'appellait. Il m'a pris comme tête de turc. Il me dépassait de deux têtes, dépassait ma mère qui a tenté de le raisonner par une. Un épais comme il s'en fait peu dans une vie. Le bourreau trop pissou pour s'en prendre à quelqu'un Mano à Mano. Il se devait d'avoir son faire valoir... Un certain Sylvain Lefebvre. Sans raisons qu'ils m'ont humilié, ma mère a bien essayé d'en aviser la direction ainsi que ma prof Martha de Grace rien n'en fît. Il nous a fallu déménager de cette expérience Montréal-Estque qui m'en a donc fait baver.
LA deuxième fois, notez ici le singulier féminin. C'est arrivé en pleine classe à mon arrivée dans Villeray. Un certain J-F qui s'est essayé de créer cette peur que j'avais cotoyée si souvent 6 mois auparavent. Le J-F en question s'est retrouvé lancé sur les tablettes qui abritaient nos bricolages de 6ième années.
C'est à cet instant précis que mon calvaire s'est éteint.
Note en passant... Les Noms et Prénoms des deux clowns sont réels...