dimanche 16 novembre 2008

Le calme avant la tempête, Novembre 99

Ce sacré dicton, nombre de fois que je l'ai expérimenté. Ça en a pris des tempêtes. Elles étaient au même nombre que les calmes les précédants. Encore à ce jour, je ne suis pas totalement dompté à les voir venir ces orages de situations, ces vents forts de claques sur la gueule et ces giboulées de mauvaises nouvelles qui semblent, plus souvent qu'autrement, se succéder à un rythme fou les unes après les autres ou sinon pire, toutes en même temps.

Ce novembre en fut un ou le calme régnait. Pas de mauvaises nouvelles en vue, la relation qui se portait bien. On ne pouvait faire autrement vous savez, une nouvelle relation c'est toujours beau. On apprend à se connaître, on s'explore, le sexe y est omniprésent. Seule ombre au tableau ce sont les rencontres respectives des beaux-parents. Je suis de nature amicale et j'ai beaucoup de difficulté avec le vouvoiement. C'est plus drôle qu'embarassant que d'entre des phrases emplies de "vous" et de "tu" qui prennent plaisir à se faire la jambette entre eux. Les vilains!


Ce novembre il était beau, il était calme. Il était de ces mois que l'on souhaite voir se succéder les uns après les autres, douze à l'année.


Mais des tempêtes, ça nous en prend. Sans tempêtes, nous ne serions incapable de profiter pleinement de ces moments de répit du type repos du guerrier. Je n'étais pas en mesure toutefois de mesurer l'ampleur de cette tempête de décembre.

5 commentaires:

Yano a dit…

Je pense que je vais bien aimer cet endroit!

Drew a dit…

Tu vois mec, en gros c'est toi qui m'a inspiré ça. J'crois pas non plus que ça convienne (en terme de lecture) à ceux qui fréquentent l'autre blog. Non mais qui veut se soucier de la vie d'un autre, d'autant plus de son passé...

On va se la rendre facile, un mois à la fois tiens ;)

P'tit Homme a dit…

On souffre du même problème... le vouvoiement, c'est un peu contre mes principes, pas que je manque de respect envers les aînés, mais plutôt parce que j'ai été élevé avec le principe que tout le monde est égal, les vieux comme les jeunes, les noirs comme les blancs, etc.

Donc, il y a deux ans, lors de ma première journée de travail, j'ai commencé à vouvoyer mon patron, mais bon, des "tu" se sont malicieusement échappés de ma bouche et finalement, j'ai abandonné!

D'accord avec Yano, je veux des potins sur la vie des gens!

Anonyme a dit…

Tu sais, j'aurais pu écrire un texte tout à fait semblable, avec les mêmes mois mais 7 ans plus tard. C'est bête, parfois, décembre, dans la vie d'un gars...

Drew a dit…

P'tit Homme, me surprends encore à être un des seuls qui se fait prendre à tutoyer le directeur et de demander aux étudiants de me tutoyer. Pauvres d'eux, je les perds en contradictions ;-)

Joe, les décembres sont souvent fatals. C'est de se relever en janvier qui importe.