dimanche 1 février 2009

Un mal pour un bien, Avril 2004

Une certaine incompréhension de ma part qui ne cesse de me trotter en tête. Des questionnements et des scénarios, une inquiétude quand au décisions que j'ai à prendre. Que nous, même si nous ne sommes plus un couple nous demeurons parents, devons gérer.

Je n'ai jamais été bien à Québec. J'aime la ville comme tel comme touriste mais je ne m'y suis jamais senti aimé là-bas. Je décide donc de quitter Québec pour revenir à Montréal avec tous les kilomètres que cela implique. Un geste assez audacieux que toute ma famille condamnait. Disant que je ne saurais endurer ces trajets d'asphalte plus que deux ans. Je peux maintenant dire qu'ils ont eu tort.

Y'a ce questionnement aussi sur comment j'allais rencontrer quelqu'un. Ça faisait 13 ans que j'étais en relations, 13 ans où je n'ai jamais vraiment eu à draguer, à me prouver. Combien de temps je saurais être seul? Combien de temps ça me prendrait avant d'avoir une relation amoureuse? À faire confiance? De faire l'amour?

Nous avons décidé d'honorer le bail et de se séparer "officiellement" au mois de juin. Me fallait tout de même avoir à cohabiter avec la mère de ma fille, à voir les journées sur le calendrier afficher cet échéancier de devoir me séparer de ma fille.

De perdre ce que j'avais pris tant d'années à bâtir, de voir mon rêve virer au cauchemar...

De perdre ma famille...


6 commentaires:

NONE a dit…

Mais tu y es arivé, c'est l'important. Décision déchirante, certes, mais avec une bonne volonté de la part des deux parents, je crois sincèrement que tout est possible ...

Anonyme a dit…

Je réalise quelque chose en te lisant ce matin.

Je vois toujours les séparations du point de vue des enfants, de ce qu'eux ressentent, parce que c'est de cette façon que je l'ai vécu.

J'ai jamais vu ça de la façon du parent ou du couple...

Jonathan a dit…

S'il existait un émoticon qui voudrait dire "petite tape dans le dos + au moins tu t'en es sorti + tu me sembles plus qu'heureux aujourd'hui + ça me montre que moi aussi je peux être heureux malgré des situations difficiles", je te jure que je le ferais.

Mais ça existe pas... :(

Drew a dit…

Moon, tsé tant qu'on baisse pas les bras, on fini toujours par y arriver ;-)

Lily, c'est un p'tit peu comme quelque chose que tu prends le temps de bâtir. Que t'as pas eu le temps d'en profiter et que quelqu'un que tu connais pas vient tout décolisser...

Jonathan, t'imagines le ti-cône toi!!! HAHAHA

Yano a dit…

J'imagine le drame, les questionnements, le sentiment d'abandon. Pas aisé d'y voir "pour un bien" au début, je suppose...

Daddy Archy a dit…

Damn! Je me vois tellement à travers ce billet...
Je me sens comme ça Drew...la seule différence, c'est qu'il n'y a pas d'infidélité en cause, seulement absence d'amour d'un côté...
Bref, j'ai plein d'émotions en ce moment, mais mon ton est neutre...mon visage ne sait plus quelle émotion afficher